BREXIT
Le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne2, familièrement désigné sous le nom de «Brexit», fait suite au référendum britannique du 23 juin 2016, par lequel 51,89% des électeurs se prononcés pour un retrait de leur pays de l «Union européenne. La sortie effective était prévue pour le 29 mars 2019, mais elle est repoussée plusieurs fois pour finalement devenir effective le 1er janvier 2021 ...
Ainsi depuis le 1er janvier, le retour de la frontière et la mise en place de l'accord pour encadrer les échanges commerciaux, noué sur le fil le 24 décembre, chaque marchandise doit être déclarée avant son entrée ou sa sortie du sol européen et inversement avant sa sortie ou son entrée au Royaume Uni. Afin de juger de tous les camions et de crouler sous une vague colossale de déclarations à contrôler, qui engendrerait des bouchons interminables, les douanes ont imaginé une frontière intelligente. Le système repose sur un logiciel qui génère un code-barres pour chaque cargaison, après une déclaration des expéditeurs. Ce code, enregistré en lien la plaque d'immatriculation du camion, est une carte d'identité pour le poids lourd, qui échappe ainsi aux formalités douanières.
Bien qu'une dizaine de jours après la mise en place des formalités douanières entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, les transporteurs français ne constatent pas de problèmes majeurs mais le trafic est encore bas et l'heure de vérité est attendue après la mi-janvier.
Tous les spécialistes confirment en effet que le trafic est encore trop bas pour expérimenter la fiabilité des dispositifs douaniers de part et d'autre de la Manche. «La première semaine de janvier est toujours assez calme mais, cette année, le phénomène a été accentué par l'importance des stocks que les entreprises des deux côtés de la frontière ont voulu se constituer avant le début du Brexit» ,. Il faudra attendre le 15 janvier pour évaluer les conséquences de la nouvelle frontière sur les flux commerciaux et l '
En réalité les entreprises de transport et les administrations se sont préparées avec efficacité depuis plusieurs mois. Et pratiquement aucun camion n'est arrivé pour embarquer sans que les formalités avant été bien effectuées. Aussi aucun véhicule n'a été retiré du flux (par le coté) pour cause de non-conformité dans le déroulement prévu des opérations douanières à l'export ou à l'importation dans l'Union Européenne.
Les principales difficultés semblent se constater le plus souvent en amont des frontières. «La règle générale veut que les clients qui expédient leurs marchandises s'occupent des formalités de dédouanement en amont mais certaines entreprises, qui n'ont pas l'habitude de travailler avec des pays tiers, ne sont pas toujours assez informées et sollicité aux transporteurs de s'en occuper, d'où un surcroît de travail pour les uns comme pour les autres. C'est une véritable difficulté administrative supplémentaire qui retarde les échéances et ajoute des frais supplémentaires aux entreprises.
Seule une véritable anticipation des exportateurs et des importateurs travaillant avec le Royaume Uni permet d'assurer la qualité des flux physiques sur cet axe qui reste très significatifs. L'acquisition des compétences est donc la clé du succès pour le nombre d'opérateurs.